Tellement simple à réaliser, et la base de nombreux remèdes, faire ses propres macérâts huileux est une partie agréable pour un(e) jeune druide(sse)
Choisir son huile végétale de base
L'idéal est de choisir une huile végétale sans odeur et qui ne rancit pas.
Une huile d'olive 1ère pression bio sera ma favorite pour sa conservation.
Selon l'objectif du macérât, vous pouvez parfaitement utiliser une autre huile végétale.
Huile d'amande douce
Huile de tournesol
Huile de jojoba
Huile d'argan
Huile d'abricot
Huile de d'avocat
Huile de macadamia
Huile de sésame.....
Il en existe de multiples avec chacune leurs spécificités. (Voir article sur les huiles végétales)
Donc si vous avez un objectif précis d'utilisation pour votre macérât, le choix de l'huile de base peut être faite pour potentialiser votre résultat.
Notez simplement que lors d'utilisation d'huiles fragile ( huile de lin..) il faudra favoriser un macérât à froid.
Choisir sa méthode de conception
MACÉRATION SOLAIRE
Le soleil est une source de chaleur douce gratuite. c'est pour cela qu'on apprécie utiliser ce mode de macération, sans oublier que son énergie vibratoire est intéressante
Il suffit de placer sa plante, ses fleurs, dans un bocal
De les couvrir d'huile végétale
et de placer le bocal 3 semaines au soleil
Puis de filtrer et conserver dans un flacon ambré.
En plein été, la chaleur du soleil peux être trop forte, c'est pourquoi envelopper son bocal d'un linge permet de ne pas avoir directement les rayons du soleil qui tape sur le verre. Le mieux sera de favoriser le soleil du matin en plaçant vos bocaux intelligemment.
Le soleil n'est pas présent toute l'année et ce qui nous intéresse dans ce mode d'extraction des molécules de la plantes c'est cette chaleur douce en continue.
Avec le même principe que la macération solaire, vous préparez vos bocaux et les placez près d'une source de chaleur, votre poêle, le chauffage, veillez simplement à ce que la distance avec la source de chaleur soit adéquate pour garder ce principe de chaleur douce.
MACÉRÂT CHAUFFÉ
.Plus rapide, on risque néanmoins de perdre les principes actifs de la plante, il faut donc réaliser sa préparation avec précautions.
Placez la plante et l'huile végétale dans un bol et faite chauffer doucement eau bain marie dans une casserole qu'on va porter à ébullition.
Faites chauffez doucement pendant 1h
Puis filtrez et versez dans votre flacon ambré.
L'utilisation d'une yaourtière est également adapté et même idéal car la chaleur constante de 40° est optimum
Dans les deux cas il est conseillé d'utiliser des plantes sèches ou si cueillis fraîche, s'assurer qu'elle soit bien sec, ne présentant pas de reste d'eau que ce soit au lavage ou de la rosée afin d'éviter les moisissures.
Macération à froid
Comme vu au dessus dans le choix de l'huile, si vous choisissez une huile fragile, il faudra alors faire macérer plus longtemps mais à température ambiante. une chaleur, même douce peut endommagé l'huile.
Pour cette façon de faire, la dynamisation manuelle sera doublement importante
L'huile est un solvant polaire et inerte
Ce qu'il faut savoir c'est que l'huile est un solvant plutôt médiocre, c'est bien cette chaleur douce qui permet de compenser et d'avoir une extraction correcte des molécules de la plante.
Mais un deuxième élément est primordial, c'est la dynamisation.
Cette action permet d'extraire un maximum de bienfaits de la plante et obtenir une huile plus concentré, il faudra donc secouer le bocal régulièrement pendant la macération.
Astuce de Pro
Une technique de macération par intermédiaire alcoolique va permettre d'extraire encore plus de composants actif de la plante.
Pour cela il suffit de hacher les plantes sèche (pas de plante fraîche) et de les imbiber d'alcool non dénaturé à 90° (inutile si degré inférieur)
On pourra ainsi laisser s'imbiber nos plantes pendant deux heures.
On obtient une sorte de pâte mélange de plante et d'alcool
qu'on fera chauffer doucement au bain marie en mélangeant dynamiquement.
L'alcool va alors s'évaporer
Merci de m’accepter dans ce magnifique groupe de druidesse 😘